Integration von NS-Enkeln und NS-Urenkeln

Sophie Paré, DOKTORARBEIT IN GERMANISTIK : Wie haben sie sich im Kontext der BRD in die Schule bzw. in die Hochschule in den 80er, 90er, 2000er Jahren integriert ?

Als französische (elsässische) Deutschlehrerin in Angers habe ich seit September 2015 eine Doktorarbeit in Germanistik begonnen, deren Thema folgendes war: “Die Kinder von NS-Mitläufern: Wie haben sie sich in die BRD auf der schulischen und universitärischen Ebene in den 70er, 80er, 90er integriert? Vergleichende Studie zwischen Tübingen und Berlin”. Mein Ziel bestand also darin, Kinder von NS-Mitläufern zu interviewen.
Inzwischen hat sich meine Zielgruppe nach einigen Untersuchungen und Gesprächen mit meiner Doktormutter verändert und meine Fragestellung lässt sich jetzt so formulieren:
”NS-Enkel und NS-Urenkel, die an den Märschen des Lebens teilnehmen : Wie haben sie sich im Kontext der BRD in die Schule bzw. in die Hochschule in den 80er, 90er, 2000er Jahren integriert ? Vergleichende Studie zwischen Tübingen und Berlin ».

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Une marche de la vie à Tübingen

Article de Sophie Paré

« Le 6 mai 2016 eut lieu à Tübingen une marche de la vie, à laquelle j’eus l’honneur de participer dans le cadre de mes recherches pour ma thèse de doctorat.

Pourquoi ces marches furent-elles créées? Les objectifs sont multiples : permettre aux Allemands de se confronter à leur passé nazi, permettre aux descendants de nazis et descendants de survivants de la Shoah de se rencontrer et de se réconcilier, demander pardon pour ce que leurs ancêtres ont fait, lutter contre toutes les formes d’antisémitisme de notre époque. Ces marches se déroulent lors de la journée commémorative juive YomHaShoah. Elles furent imaginées pour contraster avec les Marches de la mort qui eurent lieu vers la fin de la Seconde Guerre mondiale pour évacuer les prisonniers des camps de concentration en 1945. Ces « marches de la vie », créées par Jobst Bittner, un pasteur de Tübingen, s’inspirent aussi d’un programme éducatif dynamique, mis en place en 1988 par le gouvernement israélien et des organisations juives : il s’agit de la « Marche des Vivants » ou « Marche de souvenir et d’espoir qui convie les étudiants du monde entier à venir en Pologne pour explorer les lieux-souvenirs de la Shoah. Le jour du souvenir de la Shoah (YomHaShoah) les participants effectuent la marche d’Auschwitz à Birkenau. Depuis, ces marches de la vie ont pris une dimension nationale et internationale. Elles se déroulent non seulement dans de nombreuses villes allemandes (Dresde, Leipzig, Griesheim, Berlin, Ulm, Altenburg, Gotha, Annaberg, Bayreuth, Lübeck, Hannovre, Bonn, Munich, Nuremberg, Rosenheim, Darmstadt, Kassel, Paderborn, Augsburg, Kaufering près de Dachau, Hersbruck près de Dachau, etc…) mais également à l’étranger, aux Etats-Unis (dans plus de 50 villes), en Irlande du Nord (Belfast), au Pérou (Lima), en Suisse (Riehen), en Bolivie (Sucre), en Autriche(Graz), au Paraguay. »

Si vous voulez en savoir plus, voici leur site : http://www.marschdeslebens.org

Expo « De Gaulle-Adenauer, les bâtisseurs de l’amitié franco-allemande »

Le comité de jumelage de Chemillé-en-Anjou présente du 17 janvier au 24 janvier
cette exposition au Théâtre Forail de Chemillé (10 h – 18 h)

De Gaulle - Adenauer (© La Voix du Nord)

De Gaulle – Adenauer (© La Voix du Nord)

 

La Fondation Charles de Gaulle et la Fondation de la Maison du Chancelier Adenauer ont conçu cette exposition dans le cadre du 50e anniversaire de la signature du traité d’amitié franco-allemand dit traité de l’Élysée signé le 22 janvier 1963.
Elle est bilingue et constitué de 20 panneaux et multimédia afin de permettre au visiteur de comprendre le lien entre le passé de l’amitié franco-allemande, son présent et son avenir.
 

 

Le dimanche 17 janvier aura lieu à 16 h 30 l’inauguration en présence d’une délégation allemande d’Aspach et de Michel Anfrol, ancien grand reporter.
A 18 heures Michel Anfrol tiendra une conférence au Théâtre Foirail en tant que grand témoin de cette période qu’il a couverte comme grand reporter à l’ORTF.

Contact :
Elisabeth Kauffmann
06 60 16 86 23
elisabeth-k@laposte.net

AFMD – Amis de la fondation pour la mémoire de la déportation

En octobre 2015, une quinzaine d’adultes sont partis en Allemagne sur les traces de la déportation (Sachsenhausen, Berlin, Ravensbrück), guidés par Roger Poitevin :
 » Ce séjour ne laissera pas les participants intacts. Ils ne verront plus l’Histoire comme ils croyaient la connaître. Désormais, ils ont vu et touché des choses, ils ont respiré l’air des camps. Ils ont été émus, même bouleversés. Il en restera forcément quelque chose…. »
Différents témoignages ont été publiés dans l’Ouest France du 3 novembre 2015.

Délégation territoriale AFMD : Maine-et-Loire
Délégation créée en 1997 Présidé par M. Roger POITEVIN 3 rue des Fauvettes 49070 BEAUCOUZE tel 02 53 91 20 92

 

Thèse de Sophie Paré « Les descendants de Nazis suivistes : comment se sont-ils intégrés en RFA ? »

Doctorante à l’UCO d’Angers depuis le mois de septembre, je prépare une thèse de doctorat dont le sujet s’intitule :
« les descendants de Nazis suivistes : comment se sont-ils intégrés en RFA ? (1945-2015) ».
Je n’en suis qu’au début de ce projet. Beaucoup de lectures m’attendent et des interviews se précisent. Je dois organiser et structurer toute cette documentation que j’ai déjà rassemblée et qui continuera à se développer sans cesse au cours des prochains mois. J’envisage également des déplacements à Berlin ou dans d’autres villes allemandes pour y consulter des archives ou pour y recueillir des témoignages de descendants de Nazis.

Enseignante en allemand à Angers, mes semaines sont déjà bien remplies. Mais l’histoire de ces enfants de Nazis qui auraient certainement souhaité, à un moment de leur vie, pouvoir renoncer à cet héritage familial, l’emporte et me passionne profondément. Ont-ils réussi à s’intégrer sans problème dans une RFA, dont la priorité fut plutôt la reconstruction du pays après la Seconde Guerre mondiale et l’essor économique ? Au-delà d’une intégration objective, se sont-ils « sentis intégrés » dans cette société ouest-allemande ?

L’objectif de cette étude est de mieux comprendre quel fut le parcours de ces descendants de Nazis dans le système scolaire, dans leur quartier, dans des associations ou encore sur leur lieu de travail.

Je remercie vivement et chaleureusement toutes les personnes qui contribuent à mon étude. Je suis ravie de leur intérêt pour ce sujet qui peut paraître délicat à certains égards.

Un grand merci à Mme Marion CLOSIER qui non seulement m’a fourni de précieux renseignements sur l’Allemagne actuelle au sujet de son passé nazi, mais qui m’a également permis de rencontrer des Allemands originaires d’Osnabrück dans le cadre d’un jumelage. Elle m’a aussi proposé de rencontrer des Allemands résidant en Anjou.

Je vous tiendrai régulièrement informé de l’avancement de mes travaux, à travers ce blog et son jumeau en langue allemande «sophieparedeutschland.wordpress.com» sur lesquels vous pouvez réagir en laissant des commentaires. Je vous répondrai dans les meilleurs délais.

e-mail: sophiepare67@orange.fr

blog :  https://descendantdenazi.wordpress.com

https://sophieparedeutschland.wordpress.com

 

Histoire d’Allemagne

Ces liens vous permettent de rechercher les événements historiques et les documents relatifs à l’histoire de l’Allemagne de ses débuts à nos jours.
Article publié dans les Nouvelles d’Allemagne du 7 octobre 2015

Bundesarchiv Online

Recherchez-vous les programmes des partis datant du Reich ? Ou bien des documents officiels de l’époque de la République démocratique allemande (RDA) ? Le site des archives fédérales allemandes (Bundesarchiv) est exactement l’adresse dont vous avez besoin, ces archives documentent l’histoire de l’Allemagne depuis 1815. Vous y trouverez des écrits, des dossiers de partis, d’associations et d’organisations ainsi que d’entreprises.
www.bundesarchiv.de

Fondation fédérale pour la liquidation de la dictature en R.D.A.
De 1946 à 1989 gouvernait le Parti socialiste unifié (SED- Sozialistische Einheitspartei Deutschlands) en République démocratique d’Allemagne. La Fondation fédérale pour la liquidation de la dictature en R.D.A. (Bundesstiftung zur Aufarbeitung der SED-Diktatur) se préoccupe entre autres de l’impact de sa politique sur l’Allemagne réunifiée de 1989. Cette fondation siège à Berlin. Vous pourrez vous informer en ligne sur ses projets et documentations ; les victimes de la dictature du parti communiste trouveront des offres de consultation. Si l’histoire vous intéresse, utilisez les archives et la bibliothèque spéciale scientifique. Le « Kalendarium » (calendrier) rassemble des dates de commémoration et des recommandations actuelles d’événements.
www.stiftung-aufarbeitung.de

Chronique du Mur
Berlin, le 13 août 1961: on arrache les pavés des rues, érige des barricades et tire des barbelés en pleine ville. En un jour, 800 Berlinois de l’Est s’évadent vers l’Ouest.
www.chronik-der-mauer.de

Clio-online
Accès central à l’histoire : le portail professionnel Clio-online rassemble des ressources Internet pour les historiens et les amateurs d’histoire. Dans cette plate-forme, vous pourrez consulter les publications, naviguer dans les bases de données et catalogues de bibliothèques ou vous connecter à d’autres scientifiques. Bibliothèques, universités et institutions de recherche comptent parmi les partenaires de ce projet.
www.clio-online.de

Musée d’histoire de l’Allemagne
Que considère-t-on allemand ? Les collections et les expositions tournantes du Deutsches Historisches Museum (DHM), Musée d’histoire de l’Allemagne à Berlin, documentent la culture et l’histoire de l’Allemagne de ses débuts jusqu’à l’époque contemporaine. Après la chute du mur de Berlin, le DHM fondé en 1987 obtint le bâtiment et les biens du « Museum für Deutsche Geschichte » (Musée d’histoire de l’ancienne R.D.A.) liquidé.
www.dhm.de

Maison de l’histoire de la République fédérale d’Allemagne
Vivre l’histoire de l’Allemagne : dans la Maison de l’histoire de la République fédérale d’Allemagne (Haus der Geschichte der Bundesrepublik Deutschland) les développements historiques et les traditions démocratiques deviennent transparents grâce à une présentation d’objets actualisés de manière continue. L’exposition permanente à Bonn met l’accent sur le thème de la séparation et de laréunification dans l’histoire des deux Allemagne. Visitez le Forum d’histoire contemporaine à Leipzig qui évoque l’opposition, la résistance et le courage civique en République démocratique allemande ou bien visitez LeMO – le musée virtuel en ligne – et faites-vous une idée de l’histoire allemande de 1900 à nos jours. Vous pourrez écouter par exemple comment Philipp Scheidemann proclama la République.
www.hdg.de

Le mémorial de l’Holocauste à Berlin
Six millions. Le nombre d’Européens juifs assassinés pendant laSeconde Guerre mondiale incarne plus que tout autre crime le chapitre le plus sombre de l’histoire allemande. Au cœur de Berlin se dresse un monument qui rappelle aujourd’hui et aux générations futures la monstruosité de l’Holocauste. Sur le site du mémorial de l’Holocauste, vous vous ferez une première idée de l’architecture et de la philosophie du lieu. Vous y découvrirez aussi comment on en vint à construire le musée et le champ de stèles. Notre conseil : entrez virtuellement dans la « Raum der Namen » (la Salle des Noms) où plus de 10.000 victimes retrouvent un « visage » acoustique.
www.holocaust-denkmal-berlin.de

Education politique en ligne
De la plus jeune histoire de l’Allemagne jusqu’aux débats de société au niveau mondial : le portail Education politique rassemble des offres d’information du Centre fédéral et du Centre du Land pour l’éducation politique sous une seule adresse Internet. Derrière ce portail se cache le Groupe de travail fédéral Education politique en ligne (Politische Bildung Online). Si vous enseignez, apprenez ou bien êtes ouvert sur le monde, vous trouverez dans ce portail une pléthore de sujets à réflexion, de faits et de matériels à télécharger. Dans le catalogue en ligne commun des centrales, vous pourrez rechercher de manière ciblée les thèmes qui vous intéressent, comme « La voie vers l’unité allemande », « L’économie mondiale en crise » ou bien « Energie et durabilité ». De plus, vous trouverez des liens recommandés, des infos sur les événements et sur les cours actuels d’apprentissage en ligne.
www.politische-bildung.de

Shoa.de
Le groupe de travail Shoa.de e.V. se consacre à l’analyse de l’horreur de l’Holocauste. Le mot hébreu « Shoa », qui signifie à l’origine « cri au secours », fait référence aujourd’hui au génocide de six millions de Juifs commis par les nazis. Du Troisième Reich jusqu’à l’Allemagne d’après-guerre, cette plate-forme se dédie au chapitre le plus sombre de l’histoire de l’Allemagne. Sur Shoa.de, les auteurs ont réuni des déclarations de témoins de l’époque, des documents sonores et graphiques, des essais et des références bibliographiques. A travers les biographies, les lecteurs feront la connaissance de personnalités telles que Dietrich Bonhoeffer, membre de la résistance ou encore Leni Riefenstahl, réalisatrice contestée. Une liste des monuments, un glossaire et une série de liens faciliteront votre recherche sur l’Holocauste.
www.shoa.de

Fondation du Mémorial des Juifs assassinés en Europe
Se souvenir de toutes les victimes du nazisme: la Fondation du Mémorial des Juifs assassinés en Europe entretient le mémorial situé au cœur de Berlin mais aussi, depuis 2009, les mémoriaux dédiés aux homosexuels et aux gitans persécutés et assassinés pendant lenazisme. Elle organise également des expositions, des séminaires et des conférences, élaborant les publications qui les accompagnent.
www.stiftung-denkmal.de

Fondation « Mémoire, Responsabilité et Avenir »
La Fondation « Mémoire, Responsabilité et Avenir » (Stiftung Erinnerung, Verantwortung und Zukunft) plaide pour l’entente entre les peuples. Cette initiative du gouvernement fédéral et de l‘industrie allemande lutte pour le dépassement des injustices du nazisme et informe les jeunes citoyens sur le passé grâce à de nombreux projets. Jusqu‘en 2007, la fondation avait payé 4,4 milliards d‘euros aux anciens forçats et à d‘autres victimes du régime national-socialiste. Vous lirez sur ce site Internet les rapports d’activité de la fondation et rechercherez les études portant sur le travail forcé. De plus, ce site compile des informations détaillées sur les programmes de rencontres, les concours ou les bourses pour les plus jeunes. Si vous êtes professeur, vous avez la possibilité de chercher dans une base de données de la documentation variée pour le cours d’histoire.
www.stiftung-evz.de

Chemins de la mémoire
Par le biais de cartes interactives, vous accéderez aux lieux de la guerre. Vous trouverez une vaste offre de commentaires sur les événements de la guerre ainsi que de la documentation visuelle et du matériel cartographique.
www.wege-der-erinnerung.de

Kino  » Im Labyrinth des Schweigens  » à partir du 29 avril 2015

labyrinthedusilenceUn film de Giulio Ricciarelli

Avec : Alexander Fehling, André Szymanski, Friederike Becht, Gert Voss…
2014, Allemagne, durée : 120 mn

Allemagne 1958 : un jeune procureur découvre des pièces essentielles permettant l’ouverture d’un procès contre d’anciens SS ayant servi à Auschwitz. Mais il doit faire face à de nombreuses hostilités dans cette Allemagne d’après-guerre. Déterminé, il fera tout pour que les Allemands ne fuient pas leur passé.

UN PROCÈS POUR L’HISTOIRE
Par Vital Philippot, rédacteur en chef du site Zérodeconduite.net

Le 27 janvier 2015, l’Allemagne a commémoré aux côtés des expays de l’Alliance atlantique le 70e anniversaire de la libération du camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau par l’Armée rouge. Le président de la République Joachim Gauck, la chancelière Angela Merkel, le président du Bundestag Norbert Lammert se sont succédés lors des cérémonies pour marteler la « responsabilité éternelle » de l’Allemagne dans le génocide des Juifs d’Europe, et rappeler leur volonté que l’Allemagne soit à jamais la garante de la mémoire de la Shoah.

Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi : au début des années 60 en République fédérale allemande, rares sont les citoyens qui ont conscience de l’étendue des crimes commis sous le IIIe Reich. Auschwitz ? Un camp de prisonniers, comme il y en eut dans tous les pays. Les nazis ? Ils n’ont fait qu’obéir aux ordres. Le procès de Nuremberg ? Des vainqueurs jugeant les vaincus. Alors que l’épouvantail communiste a remplacé celui du nazisme (le Mur de Berlin est construit en août 1961), et tandis que le « miracle économique » invite à se tourner vers l’avenir, la plupart des Allemands n’ont aucune envie de remuer les fantômes du passé.
C’est à cette lourde chape d’ignorance et de refoulement que vont s’attaquer les héros du Labyrinthe du silence. Sous la forme d’une fiction très documentée, le film de Giulio Ricciarelli raconte les mois d’enquête et d’instruction qui ont permis à ce procès décisif pour l’histoire allemande de se tenir : le recueil des dépositions des témoins (qui pour la plupart n’avaient encore jamais raconté leur déportation), la traque méticuleuse des anciens nazis, qu’ils soient bien insérés dans la société allemande ou en fuite (comme Eichmann, finalement jugé par les Israéliens à Jérusalem), l’invention d’un cadre juridique permettant à un pays de juger ses propres criminels de guerre…

Il montre aussi, à l’image du héros Johann Radmann (synthèse fictive de plusieurs membres de l’équipe de Fritz Bauer), le vertige qui saisit cette jeune génération devant l’horreur des crimes commis par ses pères, et devant l’immense culpabilité dont elle va hériter. Après les procès de Francfort, qui démonteront patiemment les rouages effroyables de la machine de mort nazie, plus aucun allemand ne pourra dire : «Je ne savais pas».

Dossier pédagogique
Enseignants, retrouvez en ligne un dossier pédagogique (Histoire, Allemand, Lycée) sur le film: www.zerodeconduite.net/lelabyrinthedusilence 

Horaires au 400 Coups d’Angers en VO : voir Agenda franco-allemand

Sur la même thématique du point de vue français voir aussi le livre « Mémoires » de Beate et Serge Klarsfeld

Mémoires – Beate et Serge Klarsfeld, livre

41K8-agTsHL._SL160_Leur couple est une légende, leur biographie une épopée. Pourtant, rien ne prédestinait cette fille d’un soldat de la Wehrmacht et ce fils d’un Juif roumain mort à Auschwitz à devenir le couple mythique de « chasseurs de nazis » que l’on connaît.
Leur histoire commence par un coup de foudre sur un quai du métro parisien entre une jeune fille au pair allemande et un étudiant de Sciences Po.
Très vite, avec le soutien de Serge, Beate livre en Allemagne un combat acharné pour empêcher d’anciens nazis d’accéder à des postes à haute responsabilité.

Sa méthode : le coup d’éclat permanent.
Elle traite ainsi de nazi le chancelier Kurt Georg Kiesinger en plein parlement, puis le gifle en public lors d’un meeting à Berlin, geste qui lui vaut de devenir le symbole de la jeune génération allemande.
Leur combat les conduit aux quatre coins du monde.
En France, ils traînent Klaus Barbie devant les tribunaux et ont un rôle central dans les procès Bousquet, Touvier, Leguay et Papon. Ni les menaces ni les arrestations ? notamment lors de leur tentative d’enlèvement de Kurt Lischka, ancien responsable de la Gestapo ? ne parviennent à faire ployer un engagement sans cesse renouvelé jusqu’à aujourd’hui.
Dans cette autobiographie croisée, Beate et Serge Klarsfeld reviennent sur quarante-cinq années de militantisme, poursuivant par ce geste leur combat pour la mémoire des victimes de la Shoah.

Mein Kommentar : UNFASSBAR ! Mir war bis zur Lektüre dieses Buches nicht bewusst, dass von Frankreich verurteilte Befehlshaber des Naziregimes unbehelligt nach dem Krieg in Deutschland leben und sogar Karriere machen konnten. Diese Memoiren haben mir einen wichtigen Teil deutscher Nachkriegsgeschichte erschlossen.

Le livre est disponible dans notre bibliothèque

Lire aussi :  Gespräch mit Beate und Serge Klarsfeld

Sur le même sujet – côté allemand –  voir : Im Labyrinth des Schweigens

Auszug zu Angers :

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Jacques Vasseur, le tortionnaire de la Gestapo est mort en Allemagne

Enquête exclusive. Le tortionnaire de la gestapo est mort en Allemagne, Ouest France 16 novembre 2014

Collaboration. Sur les traces d’un tortionnaire de la gestapo d’Angers, Ouest France 18 novembre 2014

Gestapo d’Angers. Mort de Vasseur : les victimes du collabo se livrent, Ouest France 22 novembre

Elle avait été arrêtée par la Gestapo de Vasseur, Ouest France 19 février 2015

Trois questions à Hubertus Bialas